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Page 7/8 [ Page précédente ] [ Page suivante ] Vendredi 2 mai : Tokyo, Akhiabara et karaoké Le réveil sonne vers neuf heures : ce matin c'est grasse mat ! D'autant que la météo prévoit du mauvais temps. Gagné ! Je prends donc tout mon temps et je profite de mon luxueux appartement d'un jour, ne le quittant qu'à regret, après un copieux petit déjeuner.Le Shinkansen me ramène à Tokyo où je retrouve les petites musiques caractéristiques du métro, qui donnent l'impression qu'on est dans un jeu vidéo. Yamanote line, Shibuya (j'adore la petite voix féminine qui annonce la station : " Shibuyaaaa, Shibuyaaaa "), je débarque chez Claire et Philippe où je ne fais que déposer mon gros sac avant de repartir vers une autre aventure : Akhiabara. Philippe me prodigue quelques conseils et me donne un plan. Mais avant de me jeter dans l'enfer (ou le paradis) de l'électronique, je prends des forces avec un petit tonkatsu (côtelette de porc panée servie avec soupe miso, radis japonais râpé et petits légumes marinés au vinaigre. Très bon.
Akhiabara Me voilà au paradis de l'électronique. Des dizaines, des centaines de magasins, qui vendent des appareils photo, des lecteurs mp3, des télévisions, des casques, mais aussi des souvenirs, des jouets et tout ce qui peut intéresser un touriste ! Je me balade d'un magasin à l'autre, suivant ma liste, mais aussi au gré des enseignes. On trouve soit des grands magasins, où il y a tout, des machines à laver aux lecteurs mp3 en passant par les cuvettes de WC qui s'ouvrent lorsqu'on passe devant ; soit des petites boutiques ayant (un peu) moins de choix, mais où la négociation est possible (c'est ainsi qu'on obtient les meilleurs prix : la photo, notamment, est jusqu'à 60% moins chère que les prix courants en France). Je visite aussi des grands magasins dédiés aux mangas et aux jeux vidéo. Et d'autres magasins. J'ai l'impression d'un gigantesque kaléidoscope de musiques et d'images : mille écrans, vingt musiques, rivalisent d'intensité pour attirer l'œil et l'oreille du chaland. L'occasion de voir les mille et un accessoires disponibles pour customiser son téléphone portable (il faut dire qu'au Japon, tous semblent avoir le même : assez grand, rectangulaire et très fin), mais aussi des choses étonnantes : robots jouets, ou encore un nouveau gadget mis au point par Sony : une sorte d'œuf - lecteur mp3 avec haut-parleurs intégrés qui bouge, danse, ouvre et ferme ses extrémités au son de la musique. Je pensais ne rester qu'une heure ou deux, mais c'est seulement quatre heures plus tard que je m'extirpe de ce monde numérique, à moitié hypnotisé.
Un petit tout à Tokyo hands, le BHV tokyoïte où l'on trouve quasiment tout, et me voilà rentré. Nous sortons dîner dans un barbecue coréen (à peu près aussi courant à Tokyo que les pizzerias à Paris) où nous mangeons de délicieuses viandes marinées grillées par nos soins sur une espèce d'appareil contenant des morceaux de combustible incandescents, accompagnés d'une salade. Très bon ! La viande est très bonne en général au Japon (bien qu'un peu grasse).
Après un dessert pris au Starbucks d'où nous admirons le carrefour de Shibuya et ses nuées de parapluies (oui, la pluie est au menu de ce vendredi).
la soirée se termine par un tour dans une salle de jeux : nos saladiers de jetons sont bien vite dépensés et nous terminons par une spécialité japonaise : la photo fun trafiquée. Ce sont des machines spéciales qui permettent de se prendre en photo avec ses amis (on peut prendre jusqu'à huit vues) et d'agrémenter ensuite les photos de petits éléments graphiques rajoutés grâce à une palette graphique et un stylet. Résultat : des photos complètement déjantées (enfin, tout dépend ce qu'on fait !!!).
Une heure du matin : Shibuya commence à perdre de son intensité. Sauf dans le salles de pachinko où le vacarme endiablé du jeu vous assourdit dès que vous ouvrez la porte !!! Trop pour nous. Au lit !
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