Page 8/15 [ Page précédente ] [ Page suivante ] J8 - Mardi 26 juillet 2005 : L'ÎLE AUX IGUANES Ce matin, le bus se dirige vers le bord de mer, où après les 954 formalités d'usage (y compris le permis indispensable pour autoriser Roberto à prendre la mer avec nous), nous embarquons sur un très beau catamaran, direction l'île aux iguanes.
Les traces de l'ouragan sont encore bien visibles : plusieurs bateaux sont encore échoués. Mais peu à peu, nous nous éloignons de la rive pour gagner le large, sur une mer calme : nous sommes à l'intérieur de la barrière de corail, donc pas de houle à l'horizon. Entre tartinage de crème, bronzette et visite des profondeurs du bateau (les estomacs ne sont pas au mieux), le voyage se déroule de manière fort agréable.
Arrivé à proximité de l'île, le bateau s'arrête, d'une part pour nous permettre de faire un peu de snorkeling (mais bon, on ne voit pas grand chose), d'autre part pour récupérer le déjeuner. En effet, quatorze d'entre nous ont pris l'option langouste. Deux marins plongent pour dénicher les bestioles ! Dur de faire plus frais...
Le catamaran accoste enfin sur l'île aux iguanes, nous laissant aller barboter dans les eaux chaudes et claires en attendant que le déjeuner soit prêt. L'île aux iguanes mérite bien son nom. Il y en a un paquet ! Et de belle taille.
Mais bien vite, l'heure (ou la dernière heure) de la langouste a sonné. Accompagnées de quelques crudités et de quelques plats de paella, les langoustes sont dégustées jusqu'à la dernière miette. VIDEO "la fête à la langouste" :passer la souris sur l'image ci-dessous Il est désormais temps de digérer, bercés par les mouvements du bateau qui a repris le chemin du port. Au programme de l'après-midi : sieste, bronzette et... concours de pieds, initié par David.
C'est également l'occasion de faire une petite galerie de portraits, assortis de tentatives de percée des pensées des sujets.
Au passage, l'équipage pêche un maquereau de taille très respectable, qui se débat comme un beau diable !
Nous quittons le "Crucero del sol" et reprenons contact avec la terre ferme, puis avec notre bus, qui poursuit sa route jusqu'à Sancti Spiritus, notre étape de ce soir. Une fois installés dans de confortables chambres de l'hôtel , sur la grand place, nous branchons la télévision sur... le discours de Fidel. En effet, c'est le jour de la fête nationale et le Leader Maximo procède à son habituel discours-fleuve. Nous partons dîner vers 20h, dans un autre hôtel de la même chaîne, deux rues plus loin. Le moins que l'on puisse dire est que le service n'est pas tip-top... Il faut une demi-heure pour prendre les commandes et on nous explique qu'il n'y a pas de pain car c'est un jour férié. Après dîner, nous décidons de faire un petit tour du quartier avant de retrouver Roberto, empêtré dans ses papiers pour finaliser les détails de la suite du séjour. Un type nous suit en nous appellant des allemands et quémande quelques pécunes. Eh Marcel, tu as vu quelqu'un d'entre nous porter des chaussettes avec des sandales ? Pas comme ça que t'auras des pesos... Partout dans les rues, retentit le discours de Fidel, à travers haut-parleurs, radios et postes de télé, devant lesquels sont installés les cubains, dans une posture composée entre l'intérêt et l'ennui. En tous cas, rien ne se passe avant la fin du discours, vers 22h30, soit 4h30 après son début ! Retentissent alors l'hymne cubain, puis l'international en espagnol. Notre balade nocturne est l'occasion de jeter un oeil à l'intérieur des maisons. En effet, la rue est mal éclairée et les cubains n'ont que rarement de rideaux à leurs fenêtres, ce qui permet de voir leur intérieur. On note de grandes disparités entre les maisons : certaines bien meublées et finement décorées, d'autres beaucoup plus simples et rustiques. Nous retrouvons Roberto à l'hôtel, qui nous propose d'aller dnas l'endroit à la mode, un karaoké. Nous lui faisons confiance. Enfin, ceux qui ne vont pas se coucher ! C'est ainsi avec Carine, Emilie, Pascale, Valérie et David que nous nous lançons à la découverte de ce haut-lieu de la fiesta locale. La salle est pleine de jeunes, ça resemble à une soirée étudiante ! Le spectacle commence par une sorte de karaoké super-ringard, genre chanteurs de soupe dégoulinante à la Julio Iglesias, qui ne récolte que peu d'applaudissements de la part du public, visiblement pas venu pour ça.
Puis c'est l'heure de passer aux choses sérieuses... Reggaeton et salsa enflamment la salle. D'un seul coup, un inconnu (ou plutot un nain inconnu, vu qu'il fait bien une tête de moins qu'elle) vient offrir une fleur en papier et une bouteille de "Loco" (boissson gaseuze à base de rum et de soda) à Carine. Ca nous permet de boire gratuitement, d'autant qu'il financera une seconde boisson ensuite. Quels dragueurs ces cubains ! Après quelques danses avec l'inconnu, Carine aura un peu de mal à s'en défaire, mais finalement, nous rentrons à l'hôtel vers 1h, alors que les rues ont retrouvé une agitation très latine... qui accompagnera jusqu'au bout de la nuit ceux d'entre nous qui ont une chambre donnant sur la rue !!! [ Page précédente ] [ Page suivante ] |