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J5 - Samedi 23 juillet 2005 : SANTA CLARA
Nous démarrons dès 8h une journée de route en direction de Santa Clara, nous arrêtant au passage pour faire les provisions d'eau et regarder la fumée s'échapper des cheminées des quelques usines de sucre restantes. Beaucoup ont dû fermer suite à la chute des cours mondieux du sucre... Mais comme il ne doit pas y avoir de chômage à Cuba, tous les employés sont alors invités à reprendre leurs études.
Comme nous ne pouvons nous arrêter à Playa Larga pour visiter la mangrove et la Baie des Cochons, nous faisons quand même une petite balade en bateau dans le début de la mangrove. Nous observons ainsi des vautours, oiseaux divers, tortues, lézards et petits oiseaux... Mais ce sont les moustiques qui représentent ici l'espèce dominante et profitent de notre arrêt-déjeuner pour faire le leur.
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| Chacun son bateau | Groove in ze mangrove |
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| Ca rame... | Opération photo |
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| Sieste pour Marina | Smecta pour François |
Après une assiette de spaghetti à la tomate et au fromage qui vient compléter notre repas, nous repartons vers Santa Clara, où nous visitons le mausolée du "Che", héros emblématique de la révolution cubaine (dont la chanson revient presqu'aussi souvent que "Guantanamera" ou "Cha cha cha" (à quand un mix qui s'appellerait "Che che che ?"). Le petit musée retrace sa vie et celle de ses compagnons de route, jusqu'à sa mort en Bolivie, sous le feu des agents de la CIA. Pour la petite histoire, le surnom "che" vient du fait qu'Ernesto Guevara était argentin et que comme les argentins, il avait l'habitude d'appeller ses amis "Che", d'où ce surnom qui lui fut donné par Fidel Castro.
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| Hasta siempre comandante | Nous voulons qu'ils (nos enfants) soient comme le Che |
Nous prenons ensuite une petite demi-heure pour visiter la ville, créée en 1789 par les espagnols pour l'élevage du bétail. Les rues sont assez belles, dans leur style colonial aux couleurs diverses, certaines façades rappellant le style Wedgwood "gâteau à la crème".
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| La place centrale | Bâtiments colorés sur la place centrale |
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| Bâtiments Wedgwood | Farmacia |
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| Cinéma Cienfuegos | Immeuble des trous de balles (on n'a guère envie d'y bosser...) |
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| Un manège à devenir chèvre ! | Voiture bleue dans les rues colorées de Santa Clara |
Roberto nous montre les "trous de balle" sur le bâtiment des communications, datant de la révolution. Nous profitons de l'occasion pour lui rappeller le sens du mot "impact", plus approprié.
Nous partons pour notre hôtel, "Los caneyes", qui fait très Club Med (croyez-en quelqu'un qui n'y est jamais allé !) avec ses huttes-bungalows et sa piscine bondée. Après un petit apéro près de la piscine, nous nous rendons au dîner-buffet pris d'assaut par les convives. Mais ce soir, c'est Carnaval à Santa Clara... Alors il faut trouver un moyen d'aller en ville. L'accueil semble très surpris par cette requête (visiblement, les clients sont plutôt habitués à rester sur place, à la discothèque) et nous trouve un taxi disposé à faire deux aller-retours.
C'est ainsi que Carine, David, Emmanuelle, François, Marina, Nicolas, Pascale et moi-même nous retrouvons au centre de Santa Clara, en quête du Carnaval. Après avoir questionné quelques personnes sur la route, nous trouvons finalement le site du Carnaval, qui ressemble à une grosse fête de village, avec stands de merguez et cochon grillé. Nous trouvons la piste de danse, où cubaines et cubains de tous âges discutent et dansent au son de la dance, de la salsa et du reggaeton.
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| MUY CALIENTE !!! Marina et Carine dans une démonstration de reggaeton | Petit mojito sur la grand place |
Nous essayons d'acheter à boire, mais c'est un peu compliqué... Il nous faut changer des pesos convertibles en pesos cubains, ce qu'un cubain fait pour nous sans problème. Ensuite, il faut commander. Les verres sont en fait des cannettes de bière découpées et assemblées, de surcroit pas forcément bien lavées... Ah, un peu maniaques les touristes !
Après ce bain de foule, nous revenons à la grand place pour prendre un cocktail. Notre arrivée dans le café a pour effet de réveiller le groupe qui y jouait et qui nous gratifie de fort sympathiques morceaux.
passer la souris sur l'image ci-dessous
Nous jugeons qu'il est temps de rentrer. En guise de taxis, le serveur nous indique deux types assis devant le bar, avec qui nous convenons du tarif de retour (5 pesos par voiture) et que nous retrouvons de l'autre côté de la place, loin des yeux de la police (ce ne sont pas des taxis "légaux"). Nous voilà à l'hôtel. La fête bat son plein dans la discothèque, où nous nous joignons au mouvement général... Jusqu'à déclarer forfait vers 2h.
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