Cuba 2005 : calor y salsa

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J4 - Vendredi 22 juillet 2005 : LAS TERASAS

Aujourd'hui, nous remontons vers le Nord pour nous rendre dans la région de Soroa, où nous allons découvrir les merveilles naturelles de la région, accompagnés par Magnum. Ah, ça n'est pas lui ? Il s'appelle Valentino ? Son cousin cubain, sans doute. François et Marina déclarent forfait pour la balade, premières victimes des petites bactéries locales. Un petit cocktail de bienvenue nous attend : une sorte de cuba libre avec du jus d'orange en prime. Euh, sans rhum pour moi svp, surtout à 10h du mat !

Magnum, notre guideRestes de ferme des planteurs de café
Magnum, notre guideRestes de ferme des planteurs de café
Notre guide vert, en communion avec mère natureTraversée du cours d'eau
Notre guide vert, en communion avec mère natureTraversée du cours d'eau

Nous avons doit à un petit brief de Magn... pardon, Valentino, sur la Sierra del Rosario, réserve mondiale de la biosphère, qui a fait l'objet d'un programme de reboisement, le tourisme étant depuis le début de "La perioda especial" (chute du mur de Berlin). Ainsi, le parc compte 6 millions d'arbres plantés, pour séduire les 20 000 touristes annuels (principalement allemands et français).

Nous nous enfonçons dans la forêt, sur un chemin agréable et ombragé, qui pourrrait très bien être en forêt de Compiègne !!! Nous visitons les restes d'une ferme de planteurs de café. Découragés par les cyclones, les propriétaires français de ces plantations ont peu à peu abaononné les lieux après avoir importé d'Haïti la culture du café.

Nous longeons, puis traversons un petit cours d'eau. Aïe, ça fait mal aux pieds ! Sauf pour David qui préfère garder ses chaussures, phobie des serpents oblige. Nous continuons à progresser dans la jungle locale, jusqu'à nous arrêter pour déjeuner sur des rochers surplombant le cours d'eau. Les sandwiches jambon-fromage-condiment-donnez-moi-à-boire-où-je-tue-le-chien ne sont pas forcément une grande réussite gastronomique, mais en manger la moitié d'un suffit à se remplir l'estomac pour trois jours.

Habitant des lieuxTrempette après le repas
Habitant des lieuxTrempette après le repas

Le sentier monte sur la fin. Mais comme on n'est pas à l'UCPA pour rien, nous décidons d'aller jusqu'au bout de l'exploit et de faire la dernière petite balade vers le belvédère. Là, ça monte vraiment. Chose bizarre : plusieurs marchands de noix de coco, de fruits et autres cannettes de coca sont sur le parcours. Alors qu'on nous avait dit que peu de touristes avaient le droit d'accéder à cette partie de la forêt. Pas grave. Lorsqu'on croit enfin être arrivé, après avoir perdu quelques litres d'eau, on découvre un... escalier. Arggghhh... On l'aura mérité, ce point de vue !

Escaliers...Panorama sur la Sierra del Rosario
Arf... Arf... On y est presque...
Plus que quelques marches (convertibles).
Panorama sur la Sierra del Rosario

La redescente est dure et il faut faire attention à... Trop tard ! Sne se tord la cheville et vient s'ajouter au nombre des blessés. Décidément ! C'est ainsi en comité réduit que nous arrivons au jardin d'orchidées, dernière visite de la journée. Roberto est sollicité par la guide locale pour assurer la traduction en anglais pour d'autres touristes hollandais, sous les applaudissements nourris du groupe (ah là là, nous ne sommes pas sortables !).

Palmier patte d'éléphantJolie fleur
Palmier "patte d'éléphant"Jolie fleur
Orchidée chocolatFile indienne de touristes souriants
Orchidée "chocolat"File indienne de touristes souriants

Peu d'orchidées (pas la saison), juste l'orchidée scorpion et l'orchidée chocolat (qui doit son nom à son odeur), mais de nombreux arbres et plantes.

Nous arrivons enfin à l'hôtel Horizontes Soroa, où nous héritons de petits bungalows sympathiques. Bon, évidemment, j'arrive à bloquer l'eau chaude dans le nôtre... Personne ne daignant venir voir, on nous changera de chambre pour une chambre en travaux, puis une avec un lit "matrimonial", avant de nous donner enfin une chambre correcte, même si dénuée de lumière autre que rouge.

Aux fuites de clim et visites de petites bébêtes (araignées, méga-cafards ou grenouilles), s'ajoutent les inondations dues au déluge qui s'abat sur l'hôtel en fin d'après-midi. Ca c'est de la pluie tropicale ! Nous nous réfugions dnas la chambre d'Emmanuelle et Laurence, chez qui nous entreprenons une séance de tirage de cartes (pas bien compliqué, je pourrai toujours me reconvertir si besoin !!!) puis de Uno, ce qui met en avant une nouvelle facette de David, qui devient une sorte de tueur sanguinaire et sans pitié dès lors que débute le jeu.

ContrastesDéluge sur Soroa
Contrastes sur le parkingDéluge sur Soroa

Le repas du soir nous permet de découvrir le lomo ahumado (petit salé fumé... Manque plus que la choucroute !), alors que des musiciens dépressifs poussent la chansonnette à côté (sans doute des amis du pianiste de Viñales).

Roberto organise une réunion exceptionnelle dans le hall de l'hôtel afin de nous tenir au courant de la suite du circuit et des changements induits par le récent ouragan Dennis, qui a dévasté la région de Trinidad et la Sierra Maestra, rendant certaines étapes prévues impossibles. Nous allons avoir deux nuits de camping à Topes de Collantes et à côté de Trinidad et nous ne pourrons visiter la Sierra Maestra, le village qui devait nous accueillir ayant été quasiment rayé de la carte et les balades rendues impossibles par le détournement des cours d'eau par l'ouragan.

La pluie s'est arrêtée. C'est enfin l'heure de la petite soirée cubaine au bar de l'hôtel, près de la piscine. Nos musiciens dépressifs ont retrouvé comme par miracle entrain et joie de vivre et entraînent le public dans une série de jeux. Emilie et Lionel sortent gagnants du premier jeu où il faut changer de manière de danser lorsque le chanteur lance "mojito" ou "cuba libre" et se voient offir un cocktail gratuit. Laurence gagne également son cocktail après avoir chanté "Guantanamera" avec un glaçon dans la bouche, et grâce aux applaudissements nourris du groupe.

Mojitos à gogoLa chenille cubaine
Mojitos à gogoLa chenille cubaine

VIDEO "salsa en Soroa" :
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Après quelques salsas effrénées, le groupe s'installe à la table de touristes espagnols et en profite pour se faire un petit boeuf fort sympathique. Un peu avant minuit, nous demandons au guitariste d'aller chanter un bon anniversaire à Marina, ce qu'il fait de bon coeur, avant que chacun ne rejoigne son bungalow et les petites bêtes qui s'y invitent. Sans oublier les chiens errants qui campent devant chez Emilie et Pascale.

VIDEO "Mucha Felicidad Marina" :
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