Cuba 2005 : calor y salsa

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J3 - Jeudi 21 juillet 2005 : VIÑALES

En passant près de la piscine, nous y apercevons un fort joli spécimen de l'arachnide locale (grosse et velue). Brrr... Moins envie de se baigner !!! Cela ne nous coupe pas l'appétit et nous dévorons fruits frais et oeufs sur le plat, avant de prendre notre bus jusqu'à Viñales, où nous entamons une petite balade de 2h30 avec une petite dénivelée de 500m. Pas grand chose, mais quand il fait chaud, c'est tout de suite un peu plus dur.

A l'assaut de la montagne !Bien bien jouli...
A l'assaut de la montagne !La cabane de bois, symbole national.
C'est bien bien joli...
Petite pause en cours de montéeBoeufs de trait
Petite pause en cours de montée"Si marrrrroooon !!!"
'vont être un peu durs les steaks...

En cours de montée, nous croisons un attelage de boeufs transportant de grosses pierres vers la vallée dans un traineau de bois. Dur dur d'être un bovidé !!!

La beauté des paysages récompense largement l'effort fourni. D'autant qu'en arrivant en eau, pardon, en haut, nous pouvons nous rafraîchir à une petite source d'eau et un paysan du coin nous propose quelques bananes et quelques mangues (la méthode de Manolo : frapper la mangue sur une surface dure de manière à pouvoir ensuite la "gober"... Pratique, mais on s'en met quand même partout !). On en profite aussi pour goûter à la canne à sucre fraîche et son petit goût vert et sucré.

Palmier royalLa méthode Manolo pour le gobage des mangues
Palmier royal, symbole nat... Oui, oui, on sait !La méthode Manolo pour le gobage des mangues
De la machette......à la machouille
De la machette......à la machouille

Nous redescendons pour atteindre notre lieu de déjeuner vers 12h30. Au passage, ça a fait 3h30 de balade. Nous comprenons ainsi que tout comme il y a des pesos cubains et des pesos convertibles, il y a les minutes cubaines et les minutes convertibles. Multiplier environ par 1,5 pour arriver à la durée réelle.

Nous prenons place autour d'une table installée à l'ombre de grands arbres, près d'un pâté de maisons. Au menu : fromage, jambon, thon, succulents fruits frais et à nouveau un succulent jus de pamplemousse.

Une petite soif ???Une table bien garnie
Une petite soif ???Une table bien garnie

La dégustation d'un excellent café est l'occasion d'un petit jeu de questions sur ce que l'on a vu dans la région. Après un sans faute, le groupe des garçon gagne un superbe t-shirt, dont hérite David, et celui des filles d'une casquette "Piñar" dont Carine est affublée sans pour autant avoir l'air convaincue par ce cousin cubain du bob Ricard. A ne pas porter en France !!!

Après une petite visite des maisons de nos hôtes, au confort pour le moins rustique, le bus nous dépose au centre-ville de Viñales. Chacun fait ses emplettes : cartes postales (saura-t-on avant de rentrer si le bon tarif des timbres pour la France est 65, 75 ou 85 Centavos ???), CDs, souvenirs...

Carole, Emmanuelle, Laurence, Pascale et moi-même décidons d'aller visiter le jardin botanique, qui n'est qu'à cinq minutes (en fait, un quart d'heure, on aurait dû s'en douter). Maison au grand jardin où l'on peut voir de nombreuses espèces d'arbres, de fleurs, de plantes, et même de lézards. La visite se clot par la dégustation de quelques fruits frais, toujours aussi bons. Par contre, évidemment, le bus ne nous a pas attendus et nous devons trouver un taxi qui accepte de nous ramener à l'hôtel tous les cinq. Nous nous engouffrons ainsi dans une Lada jaune, ce qui vaut au chauffeur une remarque d'un policier en civil... Mais bon, ça n'a pas l'air de le déranger plus que ça. Pour trois pesos, nous voilà rendus.

Centre ville de ViñalesL'arbre à maracas
Centre ville de ViñalesL'arbre à maracas
Philibert le lézard vertTaxi assis à six
Philibert le lézard vertTaxi assis à six

Le reste de l'après-midi est passé au bord de la piscine, à discuter de choses et d'autres, tenter d'aligner 3 mots sur des cartes postales (pas le point fort de Cuba, les cartes postales) et servir de repas à des petites mouches noires qui jonchent de petits points rouges nos membres déjà passablement attaqués par les moustiques.

La proximité avec de jeunes touristes anglaises nous permet de constater que Roberto parle la langue de Shakespeare quasiment sans accent. C'est sa vraie spécialité, alors qu'il a appris le français quasiment tout seul (et le parle déjà très très bien). Quoiqu'on puisse penser du reste, l'éducation est certainement l'une des grandes réussites du système cubain. Autre attraction de l'après-midi : un couple qui vient faire ses photos de mariage à l'hôtel. Tout le monde est d'accord  la mariée est très jeune et très jolie et le marié doit être plutôt riche car il a vraiment une sale tête... Rajoutez à ce tableau une demoiselle d'honneur aux allures de bonbonnière bien rose, et vous avez de quoi faire jaser les mauvaises langues que nous sommes.

Mariage à l'hôtelVue sur les mogotes
Z'avez pas confondu autel et hôtel ?Vue sur les mogotes
AVANT...APRES !
AVANT...APRES

La soirée est l'occasion de déguster un plat typique cubain, nommé "ropa vieja", une sorte de ragoût de boeuf assez savoureux. Nous retrouvons notre pianiste dépressif, toujours aussi enjoué... La soirée se conclut par un cocktail près de la piscine. Mais les héros sont fatigués et la deuxième tournée ne regroupe que quelques irréductibles.

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