Cuba 2005 : calor y salsa

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J13 - Dimanche 31 juillet 2005 : VOLVEMOS EN LA HABANA

Après un petit dèj copieux, où les petits sablés et autres gâteaux ont la part belle, nous bouclons nos sacs tranquillement et terminons nos cartes postales près de la piscine en attendant l'heure du départ pour l'aéroport. A signaler une tentative d'accès Internet, via le "cyber-café" de l'hôtel d'à côté, mais c'est cher et hyper-lent, donc j'abandonne après un quart d'heure. C'est la première fois depuis cinq ans que je passe plus d'une semaine sans accès à mes e-mails !!! En fait, ça ne fait pas de mal de temps en temps...

Vers 10h30, nous embarquons une dernière fois nos bagages dans le bus de Tomas. Nous lui faisons nos adieux et enregistrons tranquillement. Tranquillement ? Pas tant que ça... D'abord Fabienne, puis David sont pris d'un vent de panique, car ils ne retrouvent plus leur visa (l'espèce de petit carré de papier qui certifie qu'ils sont bien rentrés dans le pays tel jour et surtout qu'ils ont bien acquité leur taxe de 25 Pesos).

Un dernier salut à Tomas et son busDans la salle d'attente
Un dernier salut à Tomas et son busDans la salle d'attente
Des occupations tirées par les cheveux...Aerocarribean, les lignes intérieures cubaines
Des occupations tirées par les cheveux...Aerocarribean, les lignes intérieures cubaines

En attendant l'embarquement, chacun s'occupe comme il peut... Lectures, fouille et re-fouille des sacs pour nos deux démunis du visa (d'ailleurs David finit par le retrouver, ce qui ajoute encore au désarroi de Fabienne, qui se voit rester toute seule à La Havane), boissons, mini-massages.

C'est parti !Vamos bien...
C'est parti !On retrouve des messages connus...

L'avion finit par arriver relativement en retard. Nous partons vers 14h20, pour arriver à La Havane vers 16h10. La plupart des membres du groupe s'assoupissent à peine l'avion décollé.

Nous embarquons, sous une pluie moins forte que celle qui nous avait accueillis lors de notre première arrivée à la Havane, dans un bus qui ressemble comme deux gouttes d'eau à celui qui nous a accompagnés lors de notre périple. Seul le chauffeur est d'un gabarit inférieur à Tomas. Comme s'il avait fait Santiago-La Havane en cinq heures, mais avait beaucoup maigri du fait de l'effort !!! Nous retrouvons nos panneaux de propagande familiers et débarquons bientôt à l'hôtel Deauville, où nous avons des chambres bien mieux situées que la première fois ! Le plus souvent avec vue sur le Malecon et la mer.

Nous faisons également nos adieux à Roberto, qui doit rejoindre Varadero pour savoir quel sera son programme des jours qui viennent.

Adios Roberto !La Habana sous un ciel menaçant
Adios Roberto !La Habana sous un ciel menaçant
Dans les rues de La HabanaLa vieille ville en fin d'après-midi
Dans les rues de La HabanaLa vieille ville en fin d'après-midi

Le groupe se sépare en deux et notre sous-groupe se retrouve pour un tour dans la vieille ville et la quête d'un restaurant, en suivant les conseils donnés par Roberto à l'aéroport. Nous nous dirigeons ainsi vers la vieille ville, empruntant les petites rues parallèles au Malecon pour atteindre et traverser le Prado, puis marcher le long des petites rues qui conduisent aux hauts-lieux de la vieille ville.

Après un passage devant la Bodeguita del Medio, l'un des deux cafés-cultes où Hemingway avait ses habitudes, devenu un temple du tourisme, nous parcourons la vieille ville avec intérêt pour finalement atterir sur la plaza Vieja, où le serveur d'un restaurant nous propose une offre spéciale avec tout compris, trois boissons et café pour 15 Pesos. Ca tombe bien, c'est le restaurant indiqué par Roberto !

Une grande table est installée dans une salle du restaurant, à l'entrée du patio, à côté d'une cage où des cacatoès nous regardent d'un oeil distrait. Nous avons l'endroit pour nous et il est fort agréable. Nous nous installons donc et entamons notre premier cocktail. Rapidement, l'alcool fait son effet et les rires fusent... Marie-Do, dont les joues se sont empourprées, suggère que nous passions à des nourritures plus solides avant d'être submergés par les effets du rhum !

Grande tabléeL'inévitable orcheste
Grande tabléeL'inévitable orcheste
Petite photo avant la paëllaConcours de kleenex !
Petite photo avant la paëllaConcours de kleenex !

Les plats sont très, très copieux et personne n'en vient à bout. La seconde boisson poursuit sur l'effet euphorisant de la première et l'orchestre, pourtant pas forcément très percutant avec ses violons, déclenche des envies de danse parmi les convives.

Nous terminons par la troisième boisson (non alcoolisée pour certains, point trop n'en faut !), avant de repartir à travers la vieille ville après un excellent moment. Nous prenons ainsi la calle Obispo, point de repère et centre névralgique de la vieille ville, avant d'atteindre le Capitole, puis l'entrée du quartier chinois avant de reprendre le chemin du bord de mer.

Ca rigole !!!Fabienne en pleine forme !
Ca rigole !!!Fabienne en pleine forme !
Je vois plus mon nez... Mais si, mais si !Les Frenchies sont de sortie...
Je vois plus mon nez...
Mais si, il est là !
Les Frenchies sont de sortie...

Carine a récupéré des adresses de ses collègues salseros parisiens, dont celle de la "Casa de la musica", qui se trouve être juste à côté de l'hôtel. Il serait dommage de ne pas faire un saut dans ce haut lieux de la salsa havanaise. Mais le repas a émoussé bien des volontés et c'est tous les trois avec Carine et Emilie que nous pénétrons le lieu, un cubain (qui nous donnera plus tard sa carte de professeur de salsa) se chargeant d'acheter les places pour notre compte sans que nous comprenions grand chose, sauf que nous passons ainsi devant tout le monde, et que tout le monde n'est pas forcément ravi...

Nous n'avons pas le temps d'arriver à une table que Carine est enlevée par un cubain adepte des nourritures exotiques (au sens salsa, bien sûr). Le lieu ressemble à ce qu'on voit dans les films de gangsters se passant dans les années 40 : une sorte d'amphithéâtre en demi-cercle autour d'une scène, avec de nombreuses petites tables et une piste au centre. La musique est jouée par un groupe de salsa assez excellent.

Vers minuit et quelques, soit assez (trop) rapidement après notre arrivée, le groupe laisse la place à une animation "discothèque" alternant dance, reggaeton et salsa. Nous sommes quasiment les seuls occidentaux de la salle et la table d'à côté est occupée par de jeunes cubaines aux tenues courtes, très courtes, et au déhanchement apte à réveiller l'animal en chacun de nous. Néanmoins, le charme français joue et les cubains invitent sans relâche Emilie et Carine à danser.

Puis la dance music prend le dessus sur le reste, comme si c'était la dernière mode venue d'Occident (alors que ça nous laisse plutôt l'impression de revenir dix ans en arrière...). Nous laissons la jeunesse dorée de La Havane (au vu des salaires cubains, j'imagine qu'il faut être riche pour se payer des soirées ici !!!) et regagnons l'hôtel après une journée et une soirée bien remplies.

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