Inde 2003 : au pays de Ganesh

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J1 - Lundi 13 janvier 2003 : BOMBAY

Mumbai International Airport, 4h50. Notre A300 de Koweit Airways se pose après un virage au-dessus, du 'collier de perles', métaphore évocatrice pour la baie de Bombay où les lumières donnent effectivement cette impression. Un peu vaseux, mais Ô chance, il n'y a quasiment personne à part nous dans l'aéroport et les formalités se font en quatrième vitesse. Nous arrivons à l'hôtel "Bombay Palace" à 6h30, après une demi-heure de trajet à travers les rues désertes de Bombay, où des centaines de taxis sont rangés sur le côté et bon nombre de gens dorment également sur le bord de route, en toute tranquilité (le bruit fait partie intégrante du quotidien des indiens, qui semblent y être complètement insensibles !).

Bon, on ne peut pas dire qu'à l'hôtel, ils nous attendaient... On réveille visiblement tout le monde. Manu (prononcer 'Manou', car c'est un prénom indien), notre compagnon de voyage indien, est arrivé la veille et descend à notre rencontre. Il nous passe sa chambre en attendant que les autres chambres soient préparées, ce qui est le cas vers 10h. Malgré les bruits de marteaux (l'hôtel est en réfection et nous sommes les seuls clients à zigzaguer entre les échafaudages !), je somnole ainsi jusqu'à 13h, avant de prendre une bonne douche et de rejoindre Claude et Manu pour nous lancer à la découverte de la ville.

Tiens-moi au curry

Première étape : déjeuner ! Nous allons chez Vénus, petit restaurant typiquement indien (de toute façon, il n'y a pas un touriste dans ce quartier) où je découvre la carte avec bonheur. Les entrées classiques sont des soupes : je teste la soupe végétarienne au 'sweet corn' (maïs), très bonne, puis un bon vieux poulet tandoori, accompagné d'un chapati (pain indien classique) et des quelques sauces typiques (au piment, mais également... du ketchup ! Les indiens semblent fascinés par le modèle américain.).

Au bout du compte, nous avons délicieusement bien mangé pour environ 100 roupies par personne (soit 15 francs ou un peu plus de deux Euros). Et j'ai ENFIN un début de réponse à ma question : la cuisine indienne ressemble-t-elle vraiment à ce qu'on nous propose dans les restos indiens parisiens ? La version originale est-elle beaucoup plus pimentée ? En fait, ça ressemble pas mal à ce que nous connaissons, mais plutôt aux restos indiens d'Angleterre. Assez logique : la grande majorité des restos 'indiens' présents en France est tenue par des pakistanais, alors qu'en Angleterre, ce sont beaucoup plus souvent de 'vrais' indiens. Quant au côté épicé, il est certes présent, mais pas dans tous les plats et rarement de manière réellement excessive. J'ai même connu nettement pire à Londres !

Lumière, étrange lumière...

Une fois rassasiés, nous prenons un taxi pour nous rendre vers un coin plus touristique. C'est l'occasion de découvrir la 'conduite' indienne : je comprends vite pourquoi il y a une ou plusieurs statuette de Ganesh (le dieu à tête d'éléphant, second fils de Parvati et Shiva, porte-bonheur universel, mais notamment sur la route)... Chaque seconde est un miracle lorsqu'on roule ! Tout est au millimètre, tout le monde traverse n'importe où. Quasiment personne ne se soucie des rares feux... Buffles, chèvres, tracteurs, voitures, camions, bus, humains partagent la route dans un chaos inimaginable, une cacophonie de klaxons (seule pièce réellement vitale de la voiture), mais surtout une sérénité exemplaire : même en frôlant la mort ou en manquant d'un millimètre une famille entière, l'indien reste zen et détendu. Impressionnant !
Je pensais avoir vu des choses surprenantes en Egypte et en Amérique du Sud, mais ça n'était finalement vraiment rien du tout... Là, c'est hallucinant !!! Je sens que je vais rigoler la prochaine fois qu'on va me dire qu'il est dangereux de conduire à Paris...

Port de Bombay dans la brumeMarine Drive
L'étrange lumière de BombayMarine Drive, lieu de balade privilégié

Nous arrivons à l'Indian Gate (non, rien à voir avec le Watergate...), sorte d'arc de triomphe faisant face au port de Bombay. Comme c'est le quartier le plus touristique, nous sommes quelque peu sollicités par les vendeurs de gadgets et un ou deux mendiants, mais rien de gênant. Comme partout de Paris à Bali, il suffit de faire comme s'ils n'existaient pas ; s'ils voient qu'ils n'arrivent pas à établir un 'canal de communication', ils laissent tomber rapidement. Surtout, ne pas commencer à dire 'non' ! Là, ils ne vous lachent plus.
Le port de Bombay est assez surprenant... Déjà, il baigne dans une brume lumineuse très particulière ! La lumière est jaune, presque sépia... On se croit plongé dans un rêve (peut-être que la fatigue du voyage facilite le phénomène). Les bateaux ne sont pas rangés le long du port, mais répartis sur l'eau, occupant l'espace comme des pièces sur un échiquier dont l'autre côté se perd dans la brume. Etrange.

Non loin de là se trouve l'hôtel peut-être le plus connu d'Inde : le 'Taj Mahal hôtel', somptueux palace climatisé où la suite est à 700 $ la nuit (mais bon, la chambre est un peu moins chère et les tour opérateurs y réservent souvent la première nuit de leurs circuits, afin de minimiser le 'choc' ressenti par les touristes un peu sensibles.

Avant toute chose, il nous faut reconfirmer mon billet de retour. C'est chose faite assez rapidement, nous permettant de vagabonder dans les environs l'esprit tranquille (et quelque peu vaseux). Nous visitons ainsi un mini-supermarché où l'on trouve pêle-mèle des produits de beauté, des cartes de voeux, des sacoches en cuir, de la musique, des cadeaux (cadre de Shiva qui clignotent), des tissus... Il y a de tout (pas mal de très très kitsch) et c'est très très peu cher. Après un petit rafraîchissement dans un bar (il faut assez chaud : 27 ou 28°C, dans une atmosphère pas trop trop humide mais quand même bien impégnée de pollution... Ca fait peut-être partie de la lumière si mystérieuse !!!), nous nous orientons vers la 'Marine Drive', route qui borde la baie (le fameux 'collier de perles'). Balade très agréable, que nous partageons avec bon nombre d'indiens en cette fin d'après-midi ensoleillée (à cette période de l'année, le temps est toujours ensoleillé !). Pas de plage (les indiens ne partagent absolument pas notre engouement pour la plage ou les sports nautiques), mais un enchevêtrement de pierres aux formes bizarres (rien de naturel) visant à protéger la rue lorsque survient la mousson. Mais pour l'instant, la mer est calme comme tout et doit être à 27°C. Néanmoins, je ne pense pas qu'il soit très sain de s'y baigner !

Balade sur Marine drive

Nous longeons un certain nombre de vieux bâtiments décrépis : la loi indienne oblige les propriétaires à repeindre l'intérieur des appartements, mais pas l'extérieur, d'où l'état de délabrement avancé des façades d'immeubles (et des parties communes de ces mêmes immeubles). De nombreux palmiers et cocotiers agrémentent le bord de route, chacun étant décoré d'un cercle blanc ou blanc et rouge. Manu nous explique que c'est une protection contre les insectes, fait à base de chaux (parfois teintée de rouge). Un mini-cadre avec une idole à l'intérieur est parfois accroché à un arbre : c'est un temple, bien sûr ! Chacun est agrémenté d'offrandes (pétales de fleurs, graines, fruits...).

Taxi typiqueBâtient sur Marine Drive
Les petits taxis jaunes et noirs :
ils sont partout dans Bombay !
De beaux bâtiments, mais un peu décrépis...
Cocotier protégéMini-temple
Cocotier protégé, cocotier sauvéOh, un temple, quelle surprise !!!

Manu nous raconte une anecdote caractéristique : lors d'un tour (Manu est un guide à la retraite), le minibus du groupe avait tué un singe qui traversait la route. Les chauffeurs étaient alors descendus pour l'enterrer (systématique en Inde) et avaient joliment arrangé la chose. En repassant une semaine plus tard dans l'autre sens, ils se sont aprerçus que d'autres personnes avaient rajouté des pierres, des décorations, des offrandes, tout en n'ayant aucune idée de l'objet du mini-temple. Pour tous, un temple est un temple et doit être honoré comme tel. Or comme en Inde, chaque caillou est un temple... ça fait qu'on y passe du temps !

La fatigue commençant à faire son effet, nous retournons à l'hôtel et allons dîner chez Venus, où cette fois je teste le 'kaju curry', curry crémeux de noix de cajou. FORMIDABLE !!! Un peu de pullau rice (riz pilaf, agrémenté de petits pois et de cardamome), un petit jus de mangue là-dessus et au lit à 20h30.

J2 - Mardi 14 janvier 2003 : BOMBAY

Après une nuit de sommeil longue et réparatrice, nous allons prendre notre petit déjeuner à la YMCA, voisine de notre hôtel. Nous en profitons pour y réserver des chambres pour notre retour à Bombay, les prestations de notre hôtel actuel ne nous ayant guère convaincues... Le petit déjeuner indien est très anglais dans son concept : on mange beaucoup. Oeufs, frites (!!!), yahourt, céréales, sauces... L'estomac plein, nous prenons un taxi pour retourner à l'Indian Gate où nous prenons nos billets pour la principale attraction touristique de Bombay : l'île Elephanta.

Port de BombayBrume sur le Port
Le port dans la brume du matin...
L'Indian Gate, monument dédié au roi Georges VLe Taj Mahal Hotel, sans doute le plus beau d'Inde.
Indian GateTaj Mahal Hotel

A une heure de bateau de la ville, elle tire son nom du fait que les premiers explorateurs portuguais qui sont arrivés à Bombay on commencé par voir cette île, où une grande statue de pierre représenant un éléphant scrutait l'horizon (cette statue a été depuis déplacée dans un parc de Bombay). L'intérêt de cette île est que plusieurs temples y sont présents, creusés à même la roche.

Les trois facettes de Shiva

Après une heure de navigation calme, le visage battu par l'air chaud de la Mer d'Oman, nous découvrons ainsi nos premières représentations de Shiva, Ganesh, Parvati, Vishnou, Brahma, Shiva et ses huit incarnations... Très très beau. Nataraj Shiva, le plus grand temple-grotte de l'île, est assez fantastique à la fois dans sa lumière, ses gravures et sa configuration. Au fond, notamment, les trois visages de Shiva sont magnifiques : Shiva créateur, Shiva omnipotent, Shiva destructeur (mais attention, rien de négatif, il détruit pour mieux reconstruire : tout est cyclique ici). Très expressifs et très... grands ! (5m de haut)
Si le premier temple vaut la visite à lui tout seul, les autres grottes sont plus petites et présentent moins d'intérêt. Néanmoins, une impression ne me quittera pas du voyage : une similitude de l'ambiance de ces temples avec leurs collègues égyptiens. Il y règne une lumière, une approche, une magie similaires...

Port d'Elephanta
L'arrivée à Elephanta
Nataraj Shiva, temple creusé dans la rocheLes trois facettes de Shiva...
Impressionnant !
Nataraj ShivaLes 3 facettes de Shiva

Le long du chemin, plusieurs micro-entreprises permettent à des vendeurs de graines de jujube, de gadgets, de boissons, de bananes, de gagner leur chapati quotidien.
Après deux heures de visite, nous reprenons le petit train (digne d'Eurodisney) qui nous amène du site au bateau et repartons vers Bombay vers midi, repassant à côté des monuments industriels du coin : centrale nucléaire, arrivée du pipeline qui alimente la ville, centrale raffinerie, base militaire (photos interdites !). Le vendeur de tchaï (thé au lait, boisson nationale de l'Inde) continue sa tournée sur le bateau (c'est systématique dans les transports en commun indiens). Nous retrouvons le port, ses vendeurs de glaces coco, de ballons et de... spirographes ! (rappelez-vous ces jeux à la mode il y a quelques années : un ensemble de roues et de formes permettant de dessiner toutes sortes de figures géométriques)

De retour sur la terre ferme, nous marchons jusqu'au musée, mais n'y pénétrons pas. D'une part parce que nous préférons consacrer le peu de temps que nous avons ici à la découverte de la 'vraie' Inde, celle qui vit, d'autre part parce que c'est extrêmement cher ! 300 roupies au lieu de 15 il y a quelques mois, paraît-il. En fait, les tarifs d'entrée dans les monuments pour les non-indiens ont récemment été multipliés par 10 ou 20. Ok, ça reste accessible, mais bon, ça n'est pas fait pour encourager le tourisme ! De plus, si vous avez un caméscope, vous payez systématiquement une taxe non négligeable dans certains monuments (rien pour un appareil-photo, ouf !). Nous nous baladons donc dans la ville, admirant au passage le travail des vendeurs d'ananas, qui coupent le fruit avec une étonnante dextérité : ils retirent la peau, puis font des encoches verticale pour retirer les petits 'points' de peau qui subsistent, avant de couper en deux, puis en tranches, arrivant ainsi à un ensemble de tranches aux formes de demi-étoiles fort esthétiques. Par contre, trouver des cartes postales correctes relève du miracle ! Miracle qui ne se produit d'ailleurs pas...

Métro, c'est trop !!!

Et puis c'est le moment de découvrir un autre monument de Bombay : son métro ! Nous le prenons à Church gate, le terminus, qui ressemble fort à une gare. Une grande gare, au plafond très haut, sur lequel une armée de ventilateurs tournent au bout de leur tige comme autant d'insectes au travail. Puis vient le moment de l'arrivée du métro... vision surnaturelle ! Les passagers n'ont pas commencé à descendre que déjà une nuée humaine se précipite à l'intérieur, se battant presque pour rentrer ! Dire que c'est la foire d'empoigne est bien en-dessous de la réalité... Après une lutte épique où Claude manque perdre son pantalon et moi mon sac, nous partons enfin, serrés comme des citrons dans une promiscuité faisant passer les pires grèves RATP pour des balades solitaires dans le désert. Néanmoins, tout le monde est calme et détendu. Rien d'anormal pour les indiens !

Dur de rentrer !Réservé aux femmes
Faut vraiment vouloir
le prendre, le métro !!!
Le compartiment femmes

La phase de descente nécessite une concentration intense pour y parvenir avant que quinze personnes ne se soient engouffrées dans le wagon et ne vous aient transporté au passage au fond du wagon. Une fois sortis, nous passons les vendeurs de fleurs (il y en a partout, d'une part parce que les jolies fleurs colorées sont très courantes en ces climants tropicaux, d'autre part car ce sont les offrandes les pus fréquentes) et nous engouffrons dans un taxi qui nous amène non loin du temple musulman de Peer Hadji Dargah, qui est en fait une tombe. A distance, il donne l'impression d'une réplique orientale du Mont Saint-Michel, car construit sur une avancée sur la mer, reliée à la rive par un petit chemin dans le plus pur style conte de fées (lorsque seul un petit chemin tortueux conduit au château).

Tombe de Peer Hadji Dargah
Tombe de Peer Hadji Dargah, Mont Saint-Michel local
Que de couleurs...Belvédère sur la mer

Nous parcourons à pied les deux cent mètres qui y conduisent : deux types d'entreprises bordent le chemin, sur la gauche les marchands de gadgets et d'offrandes, sur la droite les mendiants. Encore une fois, pas un touriste occidental, mais beaucoup de pélerins musulmans et d'indiens en promenade. Le temple est très joli. Nous nous déchaussons et pénétrons le sanctuaire où l'on fait la queue pour honorer le cercueil et y déposer fleurs, boules de sucre et autres offrandes. Impressionnant, le regard des pélerins, empli d'une dévotion intense, presque effrayante. Nous ressortons et profitons quelques instants de ce très beau temple à l'architecture moghole, que colorent comme autant de fleurs les saris aux couleurs vives, tranchant sur le blanc immaculé des murs.

Temple de LakshmiFemmes en sari préparant la prière
L'arrivée au temple de Lakshmi :
C'est loin d'être austère !
Les femmes préparent les offrandes,
dans une ribambelle de couleurs

Un peu de marche à pied et nous nous retrouvons au temple de Lakshmi, entouré d'échoppes de vendeurs d'offrandes (guirlandes de fleurs, encens, boules de sucre...). La ruelle qui y conduit nous permet d'apercevoir de loin le haut du temple, d'un rose chaleureux. Nous montons l'escalier et passons sous un portique détecteur de métaux, qui bippe à chaque personne qui passe sans déranger le moins du monde le garde présent à côté. Ce dernier se fâche pourtant dès qu'il s'aperçoit que nous sommes en train de prendre des photos. Effectivement, un panneau mentionnait que c'était interdit. Dans certains temples on a le droit, dans d'autres non... Un jour on peut, le lendemain on ne peut plus... C'est l'Inde : des contrastes inexpliquables, même dans le temps !!! Pas grave, on a eu le temps d'en prendre. Nous ôtons nos chaussures et prenons place dans la procession pour admirer l'intérieur du temple... Que de couleurs ! En sortant, on nous donne quelques boules de sucre : c'est bien meilleur que des hosties ! Un concept à suggérer aux confessions occidentales pour une approche marketing plus percutante auprès des plus jeunes.

Après le Mont Saint-Michel, la Tour Eiffel

Nous retournons dans notre quartier, mais avant d'aller dîner, Claude et moi partons à la recherche de cette denrée rarissime que constituent les cartes postales. Après avoir demandé conseil à un employé de la YMCA, nous partons dans la grande avenue pour essayer de trouver une papeterie, une échoppe vaguement touristique, un bureau de poste, un bazar... Bref, un endroit où quelqu'un aura la bonne idée d'avoir ce que nous recherchons. Après un quart d'heure de marche, nous trouvons enfin une échoppe de photo où le propriétaire nous sort un paquet de cartes postales. Enfin !!! Mais quelle n'est pas alors notre surprise lorsque nous découvrons... la Tour Eiffel, le Mont Rushmore et les temples égyptiens de la vallée des Rois... L'Inde a encore quelques petites choses à apprendre sur le tourisme. Après être tombés sur des cartes postales sans photo, des enveloppes, à peu près tout sauf ce qu'on recherchait, on revient bredouilles, ou presque : j'ai cédé à ma gourmandise et acheté quelques pâtisseries locales à base de pâte d'amande, hmmm !

Whan travelling...
C'est rassurant !!!

Notre repas de soir nous fait découvrir le paneer, fromage indien sans trop de goût, utilisé comme le tofu pour remplacer les protéines de la viande (beaucoup d'indiens sont végétariens). Avec une sauce tikka massala (crémeuse à la tomate, hmmm !). Egalement au menu, un curry végétarien aux 'ladyfingers', sortes de petites courgettes en forme d'étoile et au léger goût de réglisse. Il paraît que plus ils sont petits, plus ils sont bons. Avis aux amateurs...

En route pour le Sud

Nous embarquons dans un taxi pour la 'Victoria Station', où nous somme accueillis par des porteurs vinvicatifs que nous avons intérêt à employer si on ne veut pas d'ennuis (en tout cas, c'est l'impression qu'ils donnent !). De toute façon, on ne demande pas mieux. Comme nous sommes en avance, ils nous emmènent en salle d'attente et nous refaisons une tentative pour trouver des cartes postales, mais le peu de choses que nous trouvons est tellement affreux que nous laissons tomber pour aller admirer l'architecture chargée mais asssez réussie de la gare, dans un style victorien mêlé d'un je ne sais quoi d'oriental.

Une fois dans le train, nous nous installons confortablement.... Ce sont des premières classes couchettes avec air conditionné... le top ! Draps et couvertures doux et propres, jolis rideaux bleus, wagon impeccable, couchettes confortables, wagon qui ferme à clé (avec rideaux de fer pour séparer des autres wagons)... Très chouette ! Nous roulons vers Hubli (prononcer 'oubli'), hubliant nos soucis, alors bonne nuit les petits.

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