NAMIBIE 99 : vous reprendrez bien du désert ?

Page 7

Sommaire ] [ Page précédente ] [ Page suivante ]

Jeudi 12 août

Et c'est parti pour une visite d'Etosha, d'ouest en est, au rythme des trous d'eau.
 
Gemsbo Vlakte : oryx, springboks, zèbres
Olifantsbad : zèbres, koudous, bubals
Aus : zèbres, koudous, autruches, oryx, bubals, impalas
Homob : 2 oryx !
Retfontein : De la verdure, 2 lions au loin, zèbres, springboks, koudous
 
Rhino
Il est beau, il est gros,
il est beau le rhino
Hallali : un nom qui fait très "chasse" ! Un petit tour au point d'eau local où deux springboks se désaltèrent...bientôt chassés par un troupeau d'italiens, qui font plus de bruits qu'un troupeau de cent buffles au galop. D'ailleurs les springboks ne restent pas pour la photos où l'on verra douze italiens devant un trou d'eau désert. Nous fuyons tous cette horde sauvage : ça tombe bien, c'est l'heure du déjeuner.

Après la salade, rien de tel qu'un esquimau au chocolat ! Quelques employés du campement donnent un petit récital de chant et de danses locales. C'est d'autant plus sympa que ça fait plus naturel que les trucs pour touristes avec costumes et tout... Après ça, un petit tour à la piscine : elle est fraîche, mais bon. Une fois en quinze jours, c'est pas le bout du monde !!! Quelques longueurs, quelques cartes postales (il est temps de les finir !), puis on repart vers 14h.

Zèbre
AFZ (Another Fucking Zebra)
Goas : zèbres, kudous, springboks
Nous croisons plusieurs zèbres sur le chemin. "AFZ" dit André. Ca veut dire quoi ? "Another Fucking Zebra".
Nous croisons trois rhinos, non loi de la route.
Nous croisons également de nombreuses girafes. Juste au bord de la route, ou au loin sur le pan.
Kalkheuwel : famille koudou, implalas, oryx
Chucka : girafes, oryx, deux lions au loin
Klein Namutoni : girafes, oryx, deux lions au loin
 
Namutoni : notre campement du soir. Quelques emplettes (hhmmm...les esquimaux !). Au point d'eau du campement, très joli coucher de soleil sur la brousse. Et au menu : oryx, purée et potiron. Très bon ! Pendant la nuit, certains entendront les lions chasser, non loin du camp. Et quelques chacals passeront voir s'il ne reste rien à manger...mais ça, c'est presque de la routine !


Girafes qui boiventGirafes au loin
Dur de boire quand
on a de grandes pattes !
Girafes au loin,
sur l' "Etosha pan"

Vendredi 13 août

Waterberg
L'impressionnant plateau du Waterberg
Deux dik-diks viennent nous dire au-revoir lorsque nous quittons le parc d'Etosha. La monotonie de la route est à peine brisée par la rencontre d'un gros lézard à la queue coupée, sur le bord de la route, puis quelques heures plus tard par un arrêt-essence-et-victuailles dans une petite ville du nom d'Otjiwarongo.
 
Peu à peu, le paysage devient plus rouge. Les termitières deviennent ocre également, ce qui n'est aps sans rappeler des paysages du nord de l'Australie. Vers treize heures, nous nous rapprochons d'une barrière rocheuse d'une rare beauté : le plateau du Waterberg.
Son imposante silhouette de roche rouge aux reflets jaunes et verts en impose par sa majesté et sa beauté sauvage, telle une muraille divine (jolie phrase, non ? Un peu pompeux, d'acord...).
 
Eblouis par tant de majesté, nous décidons de prendre des bungalows (où est le rapport ? Nulle part). Comme ça, nous pourrons empaqueter nos affaires tranquillement, et nous affranchir de la séance de déballage/remballage et montage/démontage du campement. D'autant que ce soir est un soir un peu sécial !


Waterberg
Dire qu'on critiquait les italiens !
Les bungalows sont excellents : vue sur la paroi du Waterberg, entourés de petites pelouses où baboins et dik-diks viennent chercher un peu de nourriture.
Après l'apéro traditionnel et la toute aussi traditionelle salade/fromage/charcuterie, nous partons en balade en suivnt un chemin qui traverse des épineux, de plus en plus d'épineux, tellement d'épineux qu'en fait, on se rend compte que ce n'est pas un chemin. Ca pique et ça ne mène nulle part, donc demi-tour.
 
Qu'à cela ne tienne, nous repartons dans l'autre sens pour tenter cette fois l'ascension de la paroi par une face non répertoriée, qui s'avère également être non praticable. Pas de problème ! On repart, cette fois par un chemin qui semble être le bon. Et après une petite demi-heure de grimpette, nous voilà sur le plateau ! Encore une vue magnifique, accentuée par la belle lumière de la fin d'après-midi, ce qui déclenche des élans photographiques poussés.
Les photos de groupes se succèdent, les appareils-photo circulent, le groupe fait preuve d'un esprit remarquablement créatif, parfois à la limite de la stabilité, entre les roches en pointe et les crottes de dik-diks...
Mais bon, il est temps de rentrer : le soleil se couche, c'est donc l'heure de l'apéro.

Une bonne douche, puis nous nous réunissons sur la terasse d'un des bungalows pour prendre l'apéro et...faire une petite surprise à André, pour son anniversaire. Nous lui avons acheté un très beau couteau multi-usages. Et le champagne (enfin,le mousseux sud-africain) coule à flots !
 
Après tout ça, nous allons dîner au restaurant du campement où nous dégustons encore une fois un plat d'oryx (fort bien préparé). Un jeu original est lancé par Christophe : un tour idiot avc deux bouchons de champagne. Une grande partie de la soirée verra chacun se tortiller les bras dans tous les sens pour arriver à réussir ce qui semble évident au premier abord, mais qui s'avère plus compliqué que ça n'en a l'air, finalement.
 
Nous sommes les derniers convives depuis longtemps, et les employés attndent désespérément notre départ (employés dont le moins qu'on puisse dire est qu'ils sont à peu près aussi souriants que si leur famille était passée sous un troupeau d'éléphants la veille). C'est donc peu après 22h que nous regagnons nos bungalows, pour notre dernière nuit namibienne.


Sommaire ] [ Page précédente ] [ Page suivante ]